"Avoir la foi, c'est monter la première marche, même si on ne voit pas tout l'escalier"
(Martin Luther King)
Non. 
Dieu n'est pas Celui qui va nous punir, nous écraser, nous "attendre au tournant", semer des pièges sur notre chemin. Qui nous infligerait tel ou tel fléau.
Il y a quelques années, j'ai eu le désir de faire une retraite dans une abbaye, à Saint Wandrille, en Normandie (déjà, pas de hasard) Un moment hors du temps, qui a accentué une période de ma vie qui s'était amorcée bien des années avant. Et cette retraite m'a profondément bouleversé, transformé. Je ne savais pas ce que j'allais chercher, ce que j'allais trouver. Au fond de moi, j'avais cette voix, cette force qui me parlait, qui me poussait : y aller, c'est tout ce que je savais, c'était irrépréssible.  
Comme une révélation, rapidement, j'ai compris, j'ai su ce que j'étais venu chercher. Je ne l'écrirai pas ici. Seule elle le sait, et il n'y aura jamais qu'elle.

J'ai reçu la grâce de la Foi dans une rue d'Avignon, la rue des Teinturiers. Au printemps d'il y a des années. Je suis rentré dans une église, je m'en souviens comme si c'était hier. Et là aussi : il fallait que j'y entre, il ne pouvait pas en être autrement. Il était LA, il ne m'a jamais plus quitté. 
Je resterai muet sur ce que j'ai ressenti, et si j'en parle ce ne sera qu'à elle.
Ma Foi a connu des hauts et des bas, de grands hauts et de grands bas. Et puis... là aussi l'irrépréssible, le "non hasard", la vie qui s'arrange pour que les choses se "fassent". Je parle d'elle parce que ma Foi s'est souvent entrelacée avec mon amour pour elle, parce qu'elle m'a aussi rapproché de Dieu, sans le savoir au début. Elle et moi c'est magique et beau, incompréhensible parfois.  C'est Lui qui était aux commandes, il y est toujours. Un jour elle m'a appelé pour me dire que la grâce l'avait touchée. 
Ce jour a été un des trois plus beaux de mon existence.
Prier. Fascination de la prière. Beauté de la prière. Etrangeté de la prière. 
Il y a dans la posture de la prière, dans sa gestuelle silencieuse, dans cette humilité toute une humanité hors  commun. L'humanité dans son entièreté. Dans toute sa magnificience. D'une manière ou d'une autre, nous prions toutes et tous. Et si nous sommes attentifs, nous les sentons flotter autour de nous.
J'ai voulu non pas "montrer" la prière.  Mais ce qu'elle me fait ressentir au plus profond de ce que je suis, et je dirais même de ce "que je suis devenu". Au fil de mes prières de toutes ces années. A travers mes photographies laisser le fluide du silence intérieur faire son alchimie, laisser parler mon âme dans son essence la plus pure. "Combat" de chaque jour, au milieu parfois du doute, de la fébrilité.
Ressentis de toutes ces personnes agenouillées, ou non. Les yeux fixés, le coeur battant plus ou moins fort.
Je suis toujours fasciné par ces regards. Par la lumière douce d'un cierge. Par le silence des églises. Par tout ce que la prière apporte à notre monde, à celle ou à celui qui prie. Dépouillé de toutes les controverses que l'on peut trouver, comme ailleurs, à l'intérieur de l'Eglise dans lesquelles je ne rentrerais pas, même si évidemment j'ai mon avis ; mais ce n'est pas ici le propos.
Je me lance dans cette aventure photographique.
Chapelle du Saint Sacrement, abbatiale Saint Etienne, Caen
Chapelle du Saint Sacrement, abbatiale Saint Etienne, Caen
Eglise Saint Pierre, Caen
Eglise Saint Pierre, Caen
Le père Félicien Sebo, vicaire de l'abbatiale Saint Etienne. Nommé au 1er septembre 2024 à la paroisse de Thury Harcourt, en Suisse Normande. 

Eglise abbatiale de l'abbaye de Saint Wandrille,  Haute Normandie, Rives en Seine

Abbatiale Saint Etienne, dite "Abbaye aux Hommes" - Caen

R    E    T    R    A    I    T    E
Je n'ai jamais cru au hasard. En 2022, j'ai fait une retraite spirituelle à l'abbaye de Saint Wandrille, en .... Normandie. En ce temps là, je vivais en région parisienne. J'avais "choisi" la Normandie, je ne me posai pas la question du lieu à ce moment là. Il y avait déjà plusieurs années que je voulais faire une retraite. Mais les aléas de la vie... Je n'ai pas choisi bien sur... Quelqu'un, une présence m'a dirigé vers la Normandie, là bas, à quelques kilomètres de Rouen. Je ne savais pas que c'était une répétition générale avant le grand saut.
Je ne savais pas ce que j'allais chercher, trouver dans cette abbaye. Un soir dans ma cellule, l'évidence m'est apparue. Ces quelques jours m'ont illuminé et m'ont fait comprendre beaucoup de choses, dont pour certaines je ne prends conscience que maintenant. Quelque chose s'est révélé. 
Je n'en ai parlé qu'à elle, et personne d'autre sur cette terre ne le saura.


Le brouillard, matin et soir, pendant la nuit et parfois toute la journèe. Le calme, le silence, les silhouettes des moines. Les repas pris en commun sur ces grandes tables, en silence mais en joie et sérénité. Le rythme des heures liturgiques, les messes avec les chants grégoriens dans cette église extraordinaire. 
La contemplation. La méditation. Et tant d'autres merveilleuses choses que j'ai maintenant au fond de moi.
Cette sensation d'être loin du monde mais en réalité d'y être de plein pied.
Je suis si heureux d'avoir partagé cette intensité avec elle.
Ange provenant de l'ancien lycée Malherbe, à Caen, pendant les bombardements de 1944. Pièce d'une exposition permanente  sur la bataille de Caen. Ses yeux m'ont fasciné.

Le Père Fabrice Verrier, curé de Saint Etienne. Lors de la commémoration des 80 ans de la libération de Caen.

Abbaye aux Hommes - Caen

Bouleversant. 
1 heure du matin, un lundi. Pluie dehors.
Silence et demi obscurité de la chapelle du Saint Sacrement.
Cet homme, un fidèle, que je connais depuis quelques semaines et avec qui j'ai lié amitié.
Il me dit, avec émotion, qu'il me confie à l'âme de sa fille, tuée à 14 ans lors d'un accident de voiture.
Emotion intense. Je tiens légèrement le bras de cet homme.
Bouleversant.

Croire au Ciel.

Les cathécumènes frappent symboliquement  à la porte de l'Eglise, Abbatiale Saint Etienne, 23 juin 2024 - 11 h 15

Père Fabrice Verrier
Père Fabrice Verrier
Soirée de louanges et de prières, 20 juin 2024
Une soirée qui m'a bouleversé. Très intense. Quelque chose de très particulier.

J'ai une fascination pour Sainte Thérèse de Lisieux. Et pour le comédien Michael Lonsdale, dont j'ai toujours aimé la voix profonde.

Le voici lisant un poème de Thérèse. Magique.

(photographie d'Olivier Roller pour Divergence)

Père Fabrice Verrier
Père Fabrice Verrier
Père Félicien Sebo
Père Félicien Sebo
Normandie. Caen. Un quartier. Une église.
Et pas n’importe laquelle : l’abbatiale Saint Etienne. L’église de l’Abbaye aux Hommes.
Justement : deux hommes. Le Père Verrier et le Père Sebo.
Peu de personnes ont infléchi, courbé, tordu mon existence en lui faisant prendre une toute autre direction ; changer une vie du tout au tout. Et le verbe changer est bien faible.
Je compte ces personnes sur les doigts d’une seule main. Ces deux prêtres en font partie.
J’ai toujours pensé qu’il faut dire aux gens qu’on aime qu’on les aime, au moment où on le ressent. Ne pas attendre, cela est inutile.
Alors je leur dis.
Je n’ai jamais cru au hasard. Et encore moins dans cette « aventure » .
Cette région, la Normandie. Précisement à cet endroit là de cette région là. Cette église là. Avec cette histoire là.
Avec le temps nécessaire  dégagé pour que les choses se produisent.
Et la grâce en petits éclats s’est présentée, le long du cheminement. Avec des rencontres, des sourires, des regards. Tout est parti de Lui.
Lui qui a mis sur mon chemin celle qu’il fallait et à travers elle le « oui » que j’ai dis au monde. Elle, creuset de ce que j’allais devenir.
Et par Lui je suis arrivé à « eux ». Et comme j’avais dit « oui » au monde…. Il a frappé, j’ai ouvert.
Ces deux hommes  m’ont donné des moments, des instants, qui ont la valeur d’années. Des clartés révélées, des illuminations lumineuses, de la lumière limpide. Ils m’ont pris par la main et surtout par le cœur. Ces deux hommes m’ont écouté, m’ont guidé. Je leur ai dit ma vie et le chemin s’est ouvert. Ils me guident encore et me guideront dans cette existence et dans toutes celles d’après. En petites touches, en respectant le temps, le peu de patience que je peux avoir encore parfois. Comme on peint un tableau ils ont ajouté leurs couleurs, en mélangeant toutes  les couleurs, celles de l’arc en ciel et celles que l’on ne soupçonnait même pas.
Merci mes Pères.
Tout simplement. Je mets tout dans ce merci.
Préparation du concert "80 years on", Abbatiale Saint  Etienne - 17 juin 2024

Soir du 17 juin 2024

Monastère de la Visitation, Caen

Monastere de la Visitation, Caen

Eglise Saint Paul, Caen

Sacristie de l'abbatiale Saint Etienne

Il y a une magie de la prière.
En sortant de l'abbatiale Saint Etienne, Caen, 9 juin 2024
Procession du 2 juin 2024 - Abbatiale Saint Etienne, Monastère de la Visitation (Caen, par la Rue Guillaume Le Conquérant, Rue Caponière, Rue de l'Abbatiale)
Présentation de Jésus au monde. 
Le jour de cette Fête Dieu avait été choisi également pour les premières communions. Une belle date.. Et une joie profonde de rendre visite aux Soeurs de la Visitation. 
Pour moi, moments indicibles.
(Ici les Pères Félicien, au premier plan, et Fabrice)
Cour et jardin du Monastère de la Visitation

Soir du 29 mai 2024

28 mai 2024

S'agenouiller.

25 mai 2024, messe de 9 h 30
25 mai 2024, messe de 9 h 30
24 mai 2024, messe de 18 h 30
24 mai 2024, messe de 18 h 30
Confirmations pour toutes les paroisses de Caen - 25 mai 2024 - Abbatiale Saint Etienne.
Comme le baptême, la confirmation imprime dans le chrétien une marque indélébile (c’est ce que l’on appelle le « caractère »). Ce sacrement ne peut être reçu qu’une seule fois. Dans l’Eglise catholique, on le reçoit après l’âge de raison. C’est l’évêque qui, de manière ordinaire, célèbre ce sacrement : il manifeste ainsi le lien avec le don de l’Esprit aux apôtres au jour de la Pentecôte la place des confirmés dans la communion de toute l’Église. C’est lui qui réalise l’imposition des mains.
« Celui qui nous rend solides pour le Christ dans nos relations avec vous, celui qui nous a consacrés, c’est Dieu ; il nous a marqués de son sceau, et il a mis dans nos cœurs l’Esprit, première avance sur ses dons. » 
(2 Co 1, 21-22)
C’est avec une huile parfumée, le Saint Chrême, que l’évêque marque le front de chaque confirmand. Comme cette huile répand une bonne odeur, chacun est appelé, par l’élan et la joie de sa vie, à répandre la bonne odeur du Christ, à être un témoin authentique du Ressuscité, afin que le corps du Christ s’édifie dans la foi au Dieu, Père, Fils et Esprit, et l’amour des hommes et du monde. Le confirmé porte alors joyeusement la responsabilité de faire connaître aux hommes et au monde l’amour dont ils sont aimés.
« Sois marqué de l'Esprit Saint, le don de Dieu »
La préparation à la confirmation doit viser à conduire le chrétien vers une union plus intime au Christ, vers une familiarité plus vive avec l’Esprit Saint, son action, ses dons et ses appels, afin de pouvoir mieux assumer les responsabilités de la vie chrétienne.
Monseigneur Jacques Habert, Evêque de Bayeux Lisieux, 25 mai 2024
"Père de Jésus
 Aime ton Fils Jésus pour moi,
 Rends-nous participants de l'amour que tu lui portes.
Jésus, Fils de Dieu
 Que mon âme se réjouisse de voir l'amour et la gloire infinie que tu reçois
 de ton Père et de ton Saint Esprit.
Esprit de Jésus,
 Qui est tout amour et toute charité
 Aime le Père et Jésus pour moi,
 Transforme mon cœur en amour vers eux.
Ô Père éternel, ô Fils unique de Dieu, ô Saint-Esprit du Père et du Fils, venez en moi, venez en mon cœur, séparez moi de tout ce qui n'est pas vous, attirez moi à vous, vivez et régnez en moi et faites que tout mon être, toute ma vie soient totalement consacrés à votre pure gloire.”

- Prière de Saint Jean Eudes, à la Trinité-

Cathédrale de la Se, Lisbonne, Santa Maria Maior.

Pendant la Vigile de Pentecôte 2024, abbatiale Saint Etienne, Caen - Samedi 18 mai, vers 20 h 15.

Les chrétiens fêtent à la Pentecôte le jour où les disciples de Jésus reçoivent l’Esprit-Saint sous forme de langues de feu. Dans les Actes des Apôtres, Jésus parle ainsi : « Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre » (Actes 1, 8).
L’Esprit Saint est la troisième personne de la Trinité. Son nom ruah en hébreu, pneuma en grec, spiritus en latin est emprunté aux phénomènes du vent et de la respiration. L’eau, le feu, l’air et le vent qui lui sont associés traduisent l’envahissement d’une présence irrésistible et toujours intime. On le fête en rouge, une couleur qui évoque le feu.
Et ce soir, comme pour le baptême de Jésus dans le Jourdain, la colombe était bien là.

Cathédrale de Bayeux

"J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres" (Eluard)

"Il n'est jamais trop tard pour le plus grand amour" (livre de Michael Lonsdale)
Ce bouquin est arrivé au moment exact dans ma vie, avec les mots exacts, l'espoir exact, les sensations exactes. Incroyablement juste. Tout m'a parlé, au coeur directement, sans filtre.
De très grandes lignes.  Magnifiques. Que l'on soit croyant ou pas.
"Peut être qu'on ne prie vraiment que lorsque ce qui est construit dans la tête est déposé dans le coeur"
La Maîtrise de la cathédrale de Chartres est venue chanter à l'Abbatiale Saint Etienne, coeur spirituel de l'Abbaye aux Hommes. 
Un programme anglais, avec des oeuvres de Tallis (If ye love me), Byrd (Ave verum corpus) entre autres. Un répertoire que je ne connaissais pas.
Un morceau de John Rutter, né en 1945, m'a fait frissonner "plus" que les autres : look at the world. Je parlais tantôt de l'effet que la louange produisait sur moi, ces belles surprises musicales de ce début de soirée normand m'ont ému, bouleversé et fait cheminer encore et encore en moi, intimement imbriqués, ma pratique photographique, mes émotions et mon amour.
Ce travail photographique sur la prière n'est décidément pas anodin, il n'est vraiment pas le fruit du hasard. Il se fait au moment où il devait se faire, avec fluidité et inspiration.

9 heures 40

Chapelle de l'Adoration du Saint Sacrement, Abbaye aux Hommes

Soirée de louanges, 1er mai 2024
J'écrivais en préambule de cette série photographique que la prière me fascinait, par tout ce qu'elle exprime, dans un silence, ou plutôt plusieurs silences qui forment un bruissement de toutes ces intentions qui se mélangent dans un Amour profond. C'est tous ces silences que j'ai entrepris de rendre "palpables", capter cet invisible tellement réel.
Les louanges m'ont également toujours impressionné. Je ne saurai dire pourquoi et c'est tellement plus beau comme ca, le mystère est beau et tout n'a pas besoin d'explications, d'analyses ou de suppositions.
Cette série photographique se mêle intimement à mon cheminement personnel. Je vis des moments intenses, qui se présentent à moi spontanément et ce n'est pas un hasard. Vous savez maintenant que je n'ai jamais cru au hasard... Et si je me suis lancé dans cette aventure photographique, le hasard n'a rien à y voir non plus.
Ce soir là, j'étais ailleurs. Mais un ailleurs tellement présent.
J'ai toujours pensé que l'art nous révélait l'invisible. Ce monde invisible qui nous entoure, bien réel. Ce que l'on appelle une "oeuvre d'art", quelle qu'elle soit, est une manifestation de cet invisible. Je suis convaincu que le monde que nous connaissons n'est pas le bon, il n'est qu'une illusion. Que tout se joue ailleurs.
Ailleurs, mais là autour de nous. Je crois aux signes, je ne crois pas au hasard ou aux coïncidences. Ces signes sont là, il s'agit d'y être attentif. Il ne s'agit pas de tout qualifier de signe. Il s'agit beaucoup plus simplement de se laisser porter par les grâces de chaque jour.

Abbatiale Saint Etienne

Eglise Saint Pierre, Caen

Sainte Thérèse
Sainte Thérèse
Sainte Thérèse
Sainte Thérèse
Eglise Saint Georges, Isigny sur Mer, Calvados.
Lumieres.
J'aime les jeux d'ombres et de clartés, par cette diaphanie des vitraux et en Normandie la lumière changeante, difficile à dompter mais avec délice donne des effets différents presque d'une minute à l'autre. Ces jeux de lumières, manifestations d'un autre monde.

Basilique Sainte Thérèse de Lisieux, Lisieux (Calvados)

Je m'y suis rendu une fois, sur la route de mon retour vers Paris, je n'habitais pas encore en Normandie. Le lieu m'a investi, bouleversé. Un lieu "habité", où les choses flottent, dans l'air et en vous.

Quelques photographies réalisées... mais que je garde dans mes cartons. Parce que j'y retournerai, cette fois ci pas seul. Et là mes photographies deviendront viatiques de la promesse que je lui ai faite. 

Nos âmes ensemble, là.

Caen, abbatiale Saint Etienne.
Père Félicien Sebo, un des hommes décisifs, avec le Père Fabrice Verrier, une rencontre qui compte depuis mon arrivée en Normandie.

Basilique de Saint Denis, Saint Denis (93)

Basilique de Saint Denis, Saint Denis (93)

Cathéchèse

Lumière.

Lumiere !

Chapelle Sainte Thérèse, Abbatiale Saint Etienne, Caen (détail) 

Cette photographie du visage de Sainte Thérèse m'a toujours fasciné, attiré comme un aimant. J'y vois tout à l'intérieur. Tout.

J'aime les messes de semaine, le soir. Elles sont généralement calmes, j'arrive en avance. Avant tout pour parler avec le Seigneur, comme l'on parle à un ami. Puis je m'impregne de "l'ambiance", car contrairement à ce que je pensais avant, chaque messe est différente. Chaque fois tout est renouvellé, comme l'océan qui malgré les apparences n'est jamais pareil. 
Je suis toujours ému par quelqu'un qui s'agenouille. Un frisson qui me parcourt. Qui m'amène souvent les larmes aux yeux. Moi même je suis empli d'une Présence....
30 mars 2024, 21 h.
Le cierge Pascal va être allumé. Bientôt nous allons entrer dans l'Abbatiale, plongée dans l'obscurité.
Au moment du baptême des cathécumènes, l'émotion déjà bien en moi laisse couler brusquement mes larmes, une boule dans la gorge, des regards vers le ciel. Et tant d'autres choses qui apparaissent dans mon âme.
Tu ne m'as pas quitté.
Je marche, seul, dans la nuit de Caen.

Chapelle Sainte Therèse, Saint Etienne, Caen.

Fascinante.

"Il n'est jamais trop tard pour le plus grand Amour" 
Livre de Michael Lonsdale.

Répétition  (détail) de la messe du Jeudi Saint, abbatiale Saint Etienne

La Semaine Sainte a débuté le 24 mars 2024. Avec le dimanche des Rameaux.
La veillée pascale du samedi Saint, cette Vigile et nuit où les cathéchumènes recevront le sacrement du baptême, un moment qu'ils préparent depuis des mois. Avec plusieurs rendez vous pendant le Carême, notamment le dernier la réception du Notre Père. Des moments forts, puissants. Qui changent une existence. 
J'ai été baptisé un an après ma naissance. Je ne m'en souviens évidemment pas. Mais je ressens au plus profond de moi, en frissonnant, ce que ces cathéchumènes ont dans le coeur.  Je les regarde avec tendresse devant l'autel de cette église. 
Le soir de la vigile Pascale, mon âme et mon coeur seront encore plus avec une autre âme et un autre coeur. Pas d'autres. Ce soir là, je serai avec toi. Tu le sais.
Tu n'as jamais été aussi présente en moi. Personne n'a jamais coulé en moi de manière si fluide, si prégnante, si belle. Toi.
Vendredi Saint, 29 mars 2024, paroisse Saint Francois de Sales, Caen, 19 h

Croix de la Passion, vendredi Saint 29 mars 2024, abbatiale Saint Etienne

"Les êtres qui s'aiment vraiment ne sont limités ni par l'espace, ni par le temps. Ils sont liés par l'âme, un lien bien plus intime, plus inséparable que celui du corps..."
(François Cheng)
Abbatiale Saint Etienne, Caen

Caen, Abbatiale Saint Etienne, hiver 2023/24

Houlgate.

Le noir et le blanc qui se mélangent si harmonieusement dans ce presque dernier soir d'hiver. L'espoir.

Caen, brasserie Gustave
Caen, brasserie Gustave
Caen, entrée arrière Abbatiale Saint Etienne
Caen, entrée arrière Abbatiale Saint Etienne

Notre Dame des Dunes, Merville-Franceville

(Pape François, 29 juillet 2016, JMJ, Cracovie)
"Où est Dieu, si dans le monde, il y a le mal, s'il y a des hommes qui ont faim, qui ont soif, sans toît, des déplacés, des réfugiés ? Où est Dieu lorsque des personnes innocentes meurent à cause de la violence, du terrorisme, des guerres ? Où est Dieu lorsque des maladies impitoyables rompent des liens de vie et d'affection ?  Ou bien lorsque les enfants sont exploités, humiliés et qu'eux aussi souffrent à cause de graves pathologies ?  Où est Dieu face à l'inquiétude de ceux qui doutent, et de ceux qui sont affligés dans l'âme ? Il existe des interrogations auxquelles il n'y a pas de réponses humaines.
Nous ne pouvons que regarder Jésus et l'interroger, lui.
Et voici la réponse de Jésus : "Dieu est en eux" Il souffre en eux, profondément identifié à chacun. Il est si uni en eux, presque au point de former "un seul corps"

Sainte Thérèse, Caen, Eglise Saint Pierre (détail)

Abbaye aux Hommes, église Saint Etienne, Caen
Abbaye aux Hommes, église Saint Etienne, Caen
Eglise Saint Pierre, Caen
Eglise Saint Pierre, Caen

Abbatiale Saint Etienne, Caen

Abbatiale Saint Etienne, Caen. Chapelle de Saint Antoine.

Caen

Caen, place Monseigneur des Hameaux, face à l'Arthothèque

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