"Les êtres qui s'aiment vraiment ne sont limités ni par l'espace, ni  par le temps. Ils sont liés par l'âme, un lien bien plus intime, plus inséparable que celui du corps..."
(François Cheng)
Ces mots sont tellement beaux. Tellement vrais.  Dans chacune de mes photographies, il y a ce que je suis, ce que je suis en train de devenir. Ce cheminement perpétuel, cette mouvance qui n'est pas une instabilité bien au contraire. J'écrivais un jour que j'avais été bien trop longtemps en "exil de moi même". 
Dans chacune de mes images il y toi aussi. Même avant notre rencontre, tu étais là. Tu y seras toujours, pour l'Eternité, ce mot que tu as appris à apprivoiser...
Mes images sont le mélange de toi et de moi. Un merveilleux métissage.
Paris. 
Bassin de la Villette.
Rue Lafayette, vers le métro Stalingrad.

J'ai eu la possibilité, il y a quelques années, de passer de jour et de nuit, du temps  dans un service de réanimation d'un hôpital français. Ce que j'y ai vu, entendu mais surtout ressenti m'a marqué pour le reste de mon existence.

J'ai pu réaliser cette série photographique grâce au chef de service, que j'avais eu l'opportunité de rencontrer et à qui j'avais parlé, au détour d'une conversation, de ce projet que j'avais en tête.

Et une personne m'a soutenu, le mot est faible, en "croyant" à mon travail, à cette série. Cette personne est tellement plus qu'une "personne"....

Vous pouvez voir cette série photographique ici.

(Photographie de l'accueil du service, une nuit)

Tout près de Caen, le touchant, un petit village : Saint Germain la Blanche Herbe. Un des paysages de la bataille de Normandie. Et au milieu une abbaye : l'abbaye d'Ardenne. Désacralisée et qui abrite, sous l'impulsion de la Région Normandie, les archives de l'édition contemporaine. Et pas des moindres, celles de l'écrivain Jean Genet, entres autres.
J'ai connu cet endroit au début de mes pérégrinations normandes. J'ai aimé ce lieu immédiatement. J'étais venu y rencontrer, un soir, l'écrivain et avocat Francois Sureau, que j'apprécie. L'exposé et les questions/réponses avaient été riches.
Je n'étais pas encore entré dans la bibliothèque... Et quel ravissement ! Quel endroit extra-ordinaire. La nef de l'église a été réhabilitée de manière non seulement spectaculaire, mais harmonieusement. Tout en douceur et en beauté.
Je suis venu y lire. Rêver. Penser. Les jours d'après.
Puis, il y a eu toi.
Toi qui a défait mes murs, toi qui a fait de moi un être enfiévré, malade de cet amour trop grand. Et je pense : 
lorsqu'on a trop longtemps vécu privé d'un amour vrai, brûlant et réciproque, le jour où il nous trouve plus rien ne compte.
Voilà où j'en suis ma vie, plein de toi. Entièrement.

Caen, Normandie, un soir de juin 2025.

Le plus tard possible...

Je dirai : la fin d'UN monde.

On ne peut pas finir l'infini.

Mon coeur comme autant de petits bouts de papier, au vent.

Ton absence. Cette entêtante présence.

S'appuyer l'un sur l'autre.

Cette vie et celle d'après. Et d'avant.

"Je pense à beaucoup de choses. Mais... je ne pense qu'à toi" (Eluard).

Et deux plus deux font et feront toujours un.

(Basilique Notre Dame de Montligeon, Perche, Normandie).

Ces jours d'après qui ne sont pas des jours. Juste des secondes, des minutes, des heures. Presque sans importance.

Avait elle la patience d'une femme de marin ?

Nez de Jobourg - Manche - Normandie.

Mon regard en embrassait plus qu'il n'en voyait. 

Goury, Manche, Normandie.


C'est comme si une partie d'Elle ne m'avait jamais quitté.

Houlgate, fin mai 2025.

Est ce moi qui regarde la Normandie ou est ce la Normandie qui me regarde ? 

Il y a quelque chose dans la persévérance  qui finit par obliger le destin.

Parce que la forêt. Parce que l'hiver. Parce que ces minutes furent suspendues. 

Parce que.

Forêt de Montmorency, Val d'Oise.

Balzac écrivait qu'il n'y a dans la vie d'un homme qu'un seul et unique amour. 

On cherche sans cesse la même et unique femme, à travers toutes les autres. Toutes celles que l'on croisent, qui nous sourient ou non,  dont les regards semblent chargés. Elles ne sont que des apparences.

Tout nous rappelle la seule et l'unique.

Là un tout petit coin de bouche. Ici la finesse d'un doigt. Encore là une fossette. Et encore ici une toute petite ombre. Une partie d'attitude. Un bout, infime de silhouette. 

Mais c'est la seule et unique qui habite entièrement notre coeur, au côté de Jésus.

Et cet espace qui m'entoure, cette géométrie du temps. Ces instants qui s'envolent de mon coeur, qui flottent dans l'air de la Normandie. Qui reviennent sans cesse dans mon sang.

Ce temps dont on dit qu'il passe.

Mais qui ne passe pas.  

(Cimetière d'Authie, Calvados, Normandie)

Le coeur d'un homme.

Quelque chose d'indicible....

Rien n'est plus imminent que l'impossible.....

Côte de Nacre, Normandie.

Une vie et toutes celles d'après. Mais celle de maintenant. Un Amour comme l'on a n'a qu'un seul dans l'existence. Ou même pas  du tout.

Un Amour qui n'a aucun mot pour le décrire. Qui se vit. Dans les regards, dans l'Eternité. Inexorable, inéluctable. Au delà de tout.  Respirer. N'avoir qu'un coeur pour deux et pourtant nourri par chacun.

Caen.

Colleville-Montgomery - 15 juillet 2024.

Normandie, juillet 2024.

Merville-Franceville, Côte fleurie, Normandie.

Je rentrais dans le café. Ce couple en sortait. Le chien était tellement petit... J'ai demandé si je pouvais le photographier. Elle s'appelle Tequila, elle a atteint sa taille adulte. Un court moment, anodin en apparence. Mais une "petite" grâce du jour. Joli moment. 

Ces moments que je savoure maintenant.

L'armée canadienne sous la pluie de Normandie, 9 juillet 2024, Caen.

Rue de Normandie, juillet 2024.

A droite, une des rares autophotos de moi. Pendant ma série sur la réanimation. Celle ci a été prise au coeur d'une des nuits que j'ai passé dans le service, en immersion. Ambiance particulière par rapport à la journée. Je me rappelle de tout, de tous ces corps. De toutes ces émotions.

Normandie.

Je préfère le mot espérance à celui d'espoir. Il y a dans l'Espérance quelque de tellement plus grand que nous.

Caen.

Deux pages de la partition du "Requiem" de John Rutter.

Maintenant, oui.

"Au milieu de moi, j'ai trouvé qu'il y avait un amour invincible" Camus.

(Normandie, 2024).

Bayeux.

Regarder le monde. Le temps qu'il faut.

Rue Lecuyère, Caen.

Paris, Place Gambetta, XXe arrondissement.

S'arrêter. Respirer. Penser. Laisser son regard dans le vide. Sourire. Fermer les yeux. 

Elle en moi.

Barcelone.

Normandie, côte fleurie, Cabourg.
Caen, carnaval des étudiants, 28 mars 2024.
Le blanc et le noir ne s'épousent ils pas ?
(Bibliotheque Tocqueville, Caen).
Lisbonne... Une élégance, un amour.
Lisbonne
Lisbonne
Porto
Porto
Porto, 2017
Porto, 2017
Porto, 2017
Porto, 2017
Caen, fin octobre 2023
Caen, fin octobre 2023
Caen, fin octobre 2023
Caen, fin octobre 2023

Abbaye aux Hommes. Caen, Normandie.

Cathédrale de Bayeux,  fin septembre 2023.

Forêt de Montmorency, Val d'Oise.

Saint Tropez.

Paris, Quai de Conti.
Paris, Quai de Conti.

Paris, bord de Seine, vers le Pont des Arts.

Paris, centre culturel tchèque.

Villetanneuse, Seine Saint Denis
Villetanneuse, Seine Saint Denis

Porto, Portugal.

Dans le bus 96, Paris.

Devant le cinéma Arlequin, Paris, rue de Rennes.

Rue Carducci, Paris.

Canal Saint Martin, Paris.

Créteil, avenue Maréchal de Lattre de Tassigny, 19 octobre 2022.

Sur les côtes normandes.

Gare du Nord, gare de surface banlieue, Paris, 14 octobre 2022, ligne H.

Rue Clavel, Paris.

Devant la Gare Saint Lazare, Paris. Soir de pluie en automne.

Rue des Pyrenées, Paris.

Gare Saint Lazare, Paris.

Rue des Pyrenées, Paris.

Pere Lachaise, Paris.
Pere Lachaise, Paris.
Pere Lachaise, Paris.
Pere Lachaise, Paris.
Parc des Buttes Chaumont, Paris.
Parc des Buttes Chaumont, Paris.
Parc des Buttes Chaumont, Paris.
Parc des Buttes Chaumont, Paris.

Bistro le Mistral, Paris.

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