J'aime mes contemporaines et mes contemporains. Je crois en l'Homme.  Ce n'est pas forcément facile tous les jours, mais rien n'est facile. J'aime être saisi  par un geste, par une mimique, un regard qui semble en dire long, une attitude... Une silhouette, une scène de rue, une émotion qui transparaît et qui parle aux miennes.
Je suis très sensible aux silences que les corps disent. Chaque photographie que je fais a un sens pour moi, y compris un non sens souvent. Je fais une photo parce que mon âme me dit de la faire, et je n'en cherche pas la raison.
Un sourire. Un corps qui se retourne. J' ai en moi toutes ces choses, des rires et des larmes. Des joies et des chagrins.    
De l'amour. De l'Amour même. Et Elle. Dans chaque image elle est, comme elle a toujours été depuis que nous nous sommes "rencontrés". Et bien avant...

Caen, décembre 2024

Sur un mur de Caen, septembre 2024

Plage du Vicq, Manche, Normandie

Paris. 2020

Cimetiere du Père Lachaise, Paris. 2020

On a le sentiment que le temps passe. Non, il ne passe pas.

En route ! Merville Franceville, Normandie

Normandie,août 2024

Plage de Colleville-Montgomery - juillet 2024

Sur une plage normande, mi juillet 2024.  Quelque chose d'ancré en moi. Assis sur le sable, en attendant les gouttes de pluie de cette fin d'après midi. 

Mairie de Caen

Cloitre de l'abbaye aux Hommes

L'armée canadienne, lors de la commémoration des 80 ans de la libération  de Caen.

 Juillet 2024

4 juillet 2024

Gare en Normandie.

Normandie, 30 juin 2024

Normandie, juin 2024

Normandie, 2024, Caen, rue Caponière

Entre Epinay sur Seine et Pierrefitte Stains, Seine Saint Denis, tram 11 - 2023

Caen, presqu'ile - 16 juin 2024 - Milieu d'après midi

 Rue Guillaume Le Conquérant, Caen

Paris. 2022. Pendant une manifestation contre la réforme des retraites.

Bord de l'Orne, autour de l'hippodrome de Caen, route de Louvigny, vers Thury-Harcourt

Eglise de Dives sur Mer
Eglise de Dives sur Mer
lDans l'attente de l'ouverture des portes de l'hypermarché, matin

Touristes britanniques devant le choeur de l'Abbatiale Saint Etienne.

30 mai 2024 - Matin - Normandie

Les premiers rayons de soleil  depuis quelques temps, l'automne et l'hiver ont été rudes. Le début du printemps l'est tout autant, même si des trouées de soleil chaud perçent les ciels de traîne sur la côte normande du Calvados.  Bord de Manche.



Caen, dimanche matin de mai 2024

Confirmations, 25 mai 2024 - Normandie

Normandie, mai 2024

Pendant le concours d'orgue, Abbatiale Saint Etienne
Aéroport de Caen, Carpiquet

Paris

Paris, parvis de la Gare de Lyon, boulevard Diderot - Décembre 2023

Caen, rue Guillaume le Conquérant, mai 2024

Le "patron" du kebab de la rue Lecuyère, fier de son tablier. Caen - 17 mai 2024

Paris, rue Carducci, 19e
Paris, rue Carducci, 19e
Paris Gare du Nord, gare banlieue de surface
Paris Gare du Nord, gare banlieue de surface
Paris, rue des Pyrénées, partie 19e
Paris, rue des Pyrénées, partie 19e
Dans le bus 96, Paris
Dans le bus 96, Paris

Normandie, mai 2024

Ces visages. Ces sourires. Ces regards. Cette humanité qui a croisé mon chemin pendant cet exil. Pendant ce chagrin. 

Parc d'Ornano, abbaye aux Dames, Caen

Place Saint Sauveur, Caen

Carnaval étudiant de Caen, 28 mars 2024

Caen, carnaval des étudiants, 28 mars 2024

Il était là, au croisement de la rue de Buci et de la rue de Seine, dans ce VIe arrondissement surpeuplé en ce beau dimanche après midi ensoleillé sur la capitale.
Indifférent au bruit, à la foule.
Il dessinait. Je l'ai regardé un instant laisser son crayon glisser sur le papier. Et nous avons parlé ensemble. De photographies. De dessins.
Une jolie rencontre. 
Sebah, irakien.

Carnaval étudiant de Caen, 28 mars 2024.


Caen
Caen
Hermanville sur Mer
Hermanville sur Mer
Hermanville sur Mer
Hermanville sur Mer

C'était dans un RER. Fin de journée. Glaciale.

L'homme était en face de moi, en habit de travail, taché de haut en bas ainsi que sur la peau. Harassé de cette fatigue d'une trop dure journée, de ces journées où peut être rien ne s'est bien passé.

Il relevait la tête entre deux ronflements, entre deux rêves. Et dans son regard, il y avait toute une vie, il y avait un collier de rêves, une profondeur qui m'a parlé. Au milieu de ce RER froid, impersonnel. Et entre moi et cet homme, l'humanité.

Il jouait des percussions Rua Augusta à Lisbonne, en cette chaude journée d'été. Tout près de la Place du Commerce. Je me suis arrêté pour le regarder. Je ne me souviens pas de l'avoir écouté... Mais regardé. Je savais que j'allais déclencher. Il l'a vu. Sans s'arrêter de jouer. C'était il y a des années, mais je m'en souviens comme si cela s'était passé hier.

Nazaré. Portugal. Un des spots mondiaux de surf. Et sur une petite place qui sentait le poisson : Julia. Julia et son échoppe, genre bazar, où l'on trouvait de tout de façon désuète pour touristes : bols, mugs, drapeaux, petites poupées portuguaises mal fichues, ballons dégonflés... Mais comme sortis d'un autre âge.Et... le sourire de Julia, sans âge aussi. Je lui ai acheté un mug aux couleurs du Portugal...

Il devait faire 35 degrés à Nazaré cet après midi là. Et pourtant.... Elle vendait des pulls, des vestes tricotées, des châles et des plaids... Ce jour de juillet.

Il jouait des percussions Rua Augusta à Lisbonne, en cette chaude journée d'été. Tout près de la Place du Commerce. Je me suis arrêté pour le regarder. Je ne me souviens pas de l'avoir écouté... Mais regardé. Je savais que j'allais déclencher. Il l'a vu. Sans s'arrêter de jouer. C'était il y a des années, mais je m'en souviens comme si cela s'était passé hier.

Back to Top